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Hallucinogènes

Des chercheurs découvrent comment se défonçaient nos ancêtres

La plus ancienne trace de fumigation de harmal vient d’être identifiée. La substance est illégale dans de nombreux pays.

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fleur de la rue de Syrie

La plus ancienne trace de fumigation de harmal vient d’être identifiée. Pendant ce temps, de plus en plus de pays pensent à la dépénalisation des substances psychotropes.

C’est tout simplement historique. Des scientifiques viennent de démontrer que le harmal était déjà privilégié à l’Âge du Fer pour réaliser des fumigations. Cette plante, aussi appelée « rue de Syrie », est aujourd’hui classée comme stupéfiant dans de nombreux pays. Mais on peut aussi s’en servir pour se soigner.

Les graines contiennent un petit pourcentage d’alcaloïdes psychotropes. Ce sont probablement leurs effets sensoriels et hallucinogènes que recherchaient nos ancêtres. Les plus vieilles traces de cette substance remontent aux alentours du premier millénaire avant notre ère. Celles-ci viennent donc d’être identifiées, en Arabie saoudite.

Une plante médicinale méconnue

Selon les recherches sur le sujet, la rue de Syrie peut aider à lutter contre la mélancolie ou les rhumatismes. Mais les effets secondaires ne sont pas en reste : diarrhée, vomissements ou encore ralentissement du rythme cardiaque.

Il est aujourd’hui interdit de distribuer ou de consommer cette plante, en France métropolitaine. Cependant, son statut légal reste assez disputé à l’international. La culture traditionnelle perse continue ainsi d’intégrer le harmal au sein de certains rituels.

Le harmal, un jour autorisé pour ses bienfaits thérapeutiques ?

Cette actualité fait écho à d’autres découvertes récentes au Pérou. Autant de preuves que la consommation de substances psychoactives est en réalité bien plus qu’un simple loisir. Il s’agit d’une vérité historique, qui s’inscrit dans un contexte culturel, médical et mondial. Depuis la nuit des temps, les hommes – comme certains animaux – cherchent à perdre le contrôle.

Un constat que la recherche ne cesse de rappeler aux législateurs. Si bien que certains pays décident de revenir en arrière, dépénalisant bon nombre de drogues. Un juste retour aux sources, puisque la prohibition est en fait relativement récente à l’échelle de l’humanité.

Aux États-Unis, notamment, le cannabis à usage récréatif est régulièrement sur le devant de la scène. On peut aussi citer le cas de la psilocybine, contenue dans les « champignons magiques ». Ou encore de la cocaïne, en Bolivie.

crédit de l’image à la une de cet article : la fleur de la rue de Syrie © Kurt Stüber

Éditeur de Kanard. Journaliste tech durant 10 ans. Hôte d'événements centrés autour de la musique électronique depuis 2015.

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