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Santé : pourquoi ces mouches sont dépendantes à la cocaïne ?

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© Unsplash / Jin Yeong Kim

Une étude de plus pour lutter contre l’addiction. Des chercheurs ont réussi à rendre des mouches dépendantes à la cocaïne. Ceci peut sembler comique au premier abord. Mais la découverte se présente aussi comme une porte d’entrée vers de futures solutions anti-addiction chez l’humain.

Concrètement, les scientifiques ont réussi à comprendre l’un des facteurs de l’addiction chez les drosophiles. Grâce à cette expérience, on sait ainsi qu’un gène de l’insecte est à l’origine d’un goût « amer » en présence de cocaïne.

Par conséquent, cette découverte pourrait aider à améliorer les traitements contre la dépendance à la poudre blanche, chez l’humain. Une aubaine, quand on sait que cette drogue est aujourd’hui la deuxième la plus consommée dans le monde.

Une première très encourageante

Lors de leur expérience, les chercheurs ont réalisé une première mondiale. En effet, précédemment, jamais des mouches ne s’étaient autoadministré de la cocaïne. C’est pourtant bel et bien ce qu’a démontré notre étude du jour.

Pour le comprendre, il aura fallu comparer deux populations données. D’une part, le groupe témoin, rejetant la cocaïne à cause de son goût amer. D’autre part, un autre groupe qui a vu sa répulsion pour la cocaïne s’atténuer. Pour y parvenir, les chercheurs ont bloqué l’action des neurones associés à ce ressenti amer et ont agi sur le récepteur dédié Gr66a.

Nous ne sommes cependant pas experts en la matière à la rédaction, donc n’hésitez pas à nous corriger si nécessaire.

Comment traite-t-on la dépendance à la cocaïne aujourd’hui ?

Pour tenter de sevrer des personnalités addictives, il existe aujourd’hui plusieurs méthodes. Le suivi psychologique, tout d’abord. Dans certains cas, il peut aussi être judicieux de consulter un addictologue ou un psychiatre.

En centre de désintoxication, on rapporte deux méthodes principales. La première consiste à passer par une baisse dégressive des quantités de drogue consommées. La seconde, plus radicale, vise à stopper complètement l’usage de cocaïne dès le premier jour.

Il n’existe à ce jour pas de traitement de substitution suffisamment efficace pour créer un consensus. En revanche, travailler sur le récepteur au goût amer commun aux humains et aux drosophiles semble donc être une alternative sérieuse à considérer. En outre, la kétamine pourrait aussi aider à se sevrer de la cocaïne. Les centres médicaux dédiés à cette molécule se multiplient, notamment aux États-Unis. Principalement car le liquide sert aussi à lutter contre la dépression résistante.

(source)

Éditeur de Kanard. Journaliste tech durant 10 ans. Hôte d'événements centrés autour de la musique électronique depuis 2015.

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