Les autorités ont intercepté un « narco-chat » en Amérique centrale. Ce n’est apparemment pas la première fois que de la drogue est distribuée ainsi.
L’image a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Les gardiens d’une prison costaricienne ont mis la main sur de la drogue distribuée par… un chat. Le félin déambulait en effet avec des paquets de stupéfiants autour de sa fourrure.
Les produits en question se sont avérés être du cannabis et de la cocaïne. Au total, plus de 300 g de stupéfiants ont ainsi été interceptés. Il faut compter environ 10 à 20 dollars pour un gramme de poudre blanche au Costa Rica, si l’on en croit les chiffres de l’ONU.
Une pratique pas si rare
Selon les médias locaux, des chats mais aussi des chiens servent parfois de « mules » aux trafiquants de drogue du Costa Rica. Dans le cas présent, notre compagnon à quatre pattes transportait aussi du papier à rouler. Mais les animaux peuvent également livrer des messages rédigés sur du papier, ou encore de l’argent liquide.
Pour parvenir à leurs fins, les contrevenants ont ici scotché les produits autour du chat. Il semble heureusement que l’animal n’a pas été blessé durant l’opération. Il sera finalement remis en liberté, faute d’avoir identifié le commanditaire.
Les chats, une solution furtive pour le trafic de drogue
Pour les trafiquants, les chats se présentent comme une solution de choix permettant de distribuer la drogue en toute discrétion. Ces animaux sont en effet connus pour leurs pas de velours, mais aussi pour leur vitesse parfois plus rapide que les chiens.
Les félins ne sont pas les seuls animaux à la une de nos colonnes, puisque c’était aussi le cas d’un raton laveur, récemment. Celui-ci tenait une pipe à métamphétamine entre ses pattes. Pas d’inquiétude : il est confirmé qu’il est également en bonne santé.
Plus techniques, d’autres solutions sont aussi privilégiées pour distribuer de la drogue sans animaux. On pense notamment aux sous-marins transatlantiques, ou encore aux tunnels de certains narcos.
Pour rappel, le trafic et la possession de drogues sont punissables d’une amende et d’une éventuelle peine de prison, en France. Une législation qui varie cependant selon les pays. La cocaïne, par exemple, est tolérée dans certaines régions d’Amérique latine. Notamment dans un cadre médical.
crédit de l’image à la une de cet article : Unsplash / @madhatterzone
