Cassie a témoigné lors du procès de Diddy. Elle affirme avoir utilisé de la kétamine pour supporter les Freak Offs.
La kétamine fait partie des nombreuses « drogues » évoquées par Cassie au procès de Sean Combs. C’est ce que la chanteuse vient de révéler, dans un témoignage bouleversant. Pour elle, cette substance aurait permis de tenir le coup lors des soirées chemsex Freaks Offs organisées par Puff Daddy.
Si Cassie a choisi la kétamine, c’est pour ses effets « dissociatif[s]« . Autrement dit, le produit lui aurait permis de se déconnecter de la réalité. À une certaine dose, la kétamine peut aussi provoquer une décorporation. Ces deux phénomènes apparaissent souvent chez des personnes ayant vécu un traumatisme.
Quels effets sont recherchés lors de l’usage de kétamine ?
Les consommateurs de kétamine cherchent souvent à obtenir des effets immédiats. En quelques minutes, on peut ressentir une sensation d’apaisement, de flottement, de bien-être. Le produit est, par ailleurs, prescrit pour lutter contre la dépression persistante.
Rapidement après la prise de kétamine, l’effet anesthésiant se fait ressentir. La substance est également analgésique et sédative. Or, Cassie explique justement que les Freak Offs étaient douloureux pour elle. Entre chacune de ces soirées, la jeune fille n’avait que le temps de se reposer avant de recommencer.
Un usage ponctuel est synonyme d’une relative innocuité de la kétamine. Mais à long terme, les effets peuvent être néfastes pour le corps humain. Ainsi, ce stupéfiant peut réduire la taille de la vessie ou occasionner une insuffisance rénale. Il serait, de plus, potentiellement neurotoxique.
Cassie face à l’emprise de Diddy
Lors du premier jour du procès, Cassie n’aurait pas daigné croiser le regard de son agresseur. Le rappeur, quant à lui, affirme toujours que leurs relations étaient consenties. Rappelons cependant que la kétamine altère le jugement et le discernement…
Diddy aurait d’ailleurs enjoint Cassie à ne pas utiliser de kétamine, afin de bien se « souvenir » des Freak Offs. Pour y parvenir, il filmait aussi sa partenaire lors des soirées et la menaçait de diffuser les vidéos. Un moyen de coercition qui la forçait à continuer de participer à ces orgies.
S’il est déclaré coupable de tous les chefs d’accusation, Diddy risque la prison à vie.
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