Si vous cherchez à réduire votre usage de drogue ou à vous sevrer, vous êtes au bon endroit. Voici tous nos conseils pour essayer d’aller mieux.

Si pour beaucoup les drogues permettent de s’évader et de se détendre, pour d’autres, l’addiction est un combat du quotidien. Une bataille dont la reconnaissance n’est d’ailleurs pas toujours gagnée. D’autant plus à l’heure où la répression continue de conquérir l’ensemble de la classe politique.
Pour vous, il existe cependant des solutions dédiées pour tenter de se reprendre en main. Certaines sont d’ailleurs financées en partie par les institutions. Suivez le guide.
Rencontrer un praticien
Avant toute chose, pour vous faire aider, il est recommandé de demander conseil à un professionel de santé.
Un parcours régulier avec un psychologue
Vous pouvez tout d’abord choisir de réaliser un suivi régulier avec un psychologue. Il existe plusieurs types de soins procurés par ces spécialistes. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment la thérapie cognitivo-comportementale. Une méthode qui connaît un certain succès auprès de personnes neuroatypiques.
Lors du premier rendez-vous avec le psychologue, vous pourrez décider ensemble de la fréquence de vos rencontres. En fonction de vos besoins, sachez qu’il existe aussi des aides pour financer ce type de rendez-vous. On pense notamment aux mutuelles et autres assurances. Mais aussi au dispositif « Mon soutien psy » pour les patients français.
Comptez environ $40 à $90 par séance, selon le pays et le praticien (en Europe)
Psychiatrie et addictologie
Dans le cas où votre situation nécessite un suivi plus complet, vous pouvez solliciter des psychiatres. Ce sont par ailleurs de véritables médecins, donc à même de fournir un traitement médicamenteux. Ou de substitution. Bien sûr, ce n’est qu’en dernier recours : de nombreux patients n’en ont pas besoin.
Certains médecins sont ar ailleurs spécialisés en addictologie. Ceux-ci, comme leur nom l’indiquent, aident à s’en sortir en cas de dépendance. Parfois, ceci peut déboucher sur une prise en charge en centre spécialisé. On parle alors de cure de désintoxication. À noter que dans ce cas, les méthodes sont très différentes selon les pays. Ainsi, certains préfèrent les traitements de substitution, quand d’autres misent sur une isolation complète avec un arrêt brutal de la consommation.
Contactez une association en cas d’urgence
Au-delà des solutions citées précédemment, des numéros de téléphone sont aussi à votre écoute en langue française. En voici une sélection :
- Belgique : INFOR drogues et addictions au 02 227 52 52 (joignable à certaines plages horaires)
- Suisse : SafeZone (en ligne)
- France : Drogues info services au 0 800 23 13 13 (7 jours sur 7, de 8 h à 2 h du matin)
- Canada : Drogues : aide et référence au 1 800 265-2626 pour le Québec ou 514 527-2626 pour Montréal et ses environs
Nous n’avons pas identifié de support convenable pour le Maghreb. Sur place, la drogue est particulièrement criminalisée. Et donc, les structures d’accompagnement s’y font rares. N’hésitez pas à nous renseigner si vous en connaissez. Nous mettrons à jour notre article en conséquence.
Pour aller plus loin, sachez que vous pouvez également vous rendre aux réunions des narcotiques anonymes (NA). Comme son nom l’indique, ce mouvement se rapproche du fonctionnement des alcooliques anonymes (AA).
Autres ressources utiles sur la drogue
- Psychoactif : forums d’entraide et encyclopédie participative (Psychowiki) sur les drogues
- KnowDrugs : application pour rapporter et consulter des alertes à propos de drogues dangereuses en circulation
- Doctolib : pour prendre rendez-vous avec un médecin psychiatre, un addictologue ou un psychologue (en ligne)
Nos guides selon chaque drogue
Pour plus d’informations sur chaque produit, vous pouvez consulter nos guides dédiés ci-dessous. La liste est actualisée dès que nous publions de nouveaux dossiers. Pensez notamment à lire la section évoquant la réduction des risques.
- tout savoir sur la cocaïne