Connect with us

Dissociatifs

Procès de Diddy : Cassie évoque la drogue et le chemsex

L’artiste Cassie témoigne lors du procès de Diddy. Elle aurait été droguée lors de soirées chemsex, les « Freak Offs ».

Published

on

sachet contenant des pilules de drogue estampillé "Cassie"
image générée à l'aide de l'intelligence artificielle

L’artiste Cassie témoigne lors du procès de Diddy. Elle aurait été droguée lors de soirées chemsex, les « Freak Offs ».

Cassandra Ventura, plus connue sous le nom de « Cassie », est arrivée devant la salle d’audience. Lors du procès face à son ancien compagnon Diddy, elle accuse. L’emprise sur la jeune fille aurait à l’époque limité ses déplacements et ses opportunités professionnelles. Dans un témoignage bouleversant, Cassie précise alors avoir consommé « tous types » de drogues. Nous apprendrons plus tard que la kétamine en fait partie.

Sean Combs est aussi connu pour son usage de stupéfiants. Le célèbre rappeur américain a notamment été aperçu fumant du cannabis. La plante est aujourd’hui légale dans certains états américains, que ce soit pour usage récréatif ou sur ordonnance.

Le témoignage de Cassie sous tension

Selon CNN, Cassie n’aurait pas pris la peine de croiser le regard de Sean Combs. La chanteuse explique avoir été obligée de participer à des soirées chemsex appelées Freak Offs. Lors de celles-ci, de nombreuses bouteilles d’huile pour bébé étaient utilisées. Diddy imposait ce lubrifiant, signe qui inquiète évidemment pour le consentement du partenaire.

Un escort boy a aussi pris la parole lors du procès. Il explique avoir eu des relations sexuelles avec Cassie pendant que l’accusé les scrutait. Comme un réalisateur, c’est pourtant ce dernier qui régissait la scène en donnant des directives aux participants.

Drogue et sexe : gare aux dérives

Le chemsex peut mener à des conduites à risque, comme ici. Parmi les produits le plus souvent pointés du doigt, on retrouve le 3-MMC, le GHB, les amphétamines ou la cocaïne. Autant de stupéfiants dangereux pour la santé, mais plus ou moins contrôlés selon le marché.

Le GHB est notamment affublé du surnom « drogue du viol », car il désinhibe et altère significativement le jugement. La drogue est aussi à l’origine d’une forte libido. Celle-ci est notamment consommée par la communauté gay, tout comme le poppers.

Les adeptes de chemsex dont la consommation est à risque peuvent obtenir de l’aide. Pour ce faire, il est possible de consulter un addictologue ou un sexologue.

(source)

Journaliste psychonaute, j'aime écrire en voyageant et enquêter sur les nouveaux phénomènes liés aux RC.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *