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D’anciens militaires colombiens rejoignent les cartels mexicains

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militaire colombien accroupi avec de la végétation en arrière-plan, avec un chien
© Armée nationale de Colombie

Depuis plusieurs jours, des informations confirment que de nombreux militaires colombiens ont rejoint les rangs de CJNG. Le Cartel de Jalisco Nouvelle Génération est l’un des plus actifs, au Mexique.

C’est ce qu’affirme le Secrétaire du Mexique à la Sécurité et à la Protection des citoyens. À l’occasion d’un entretien, il révèle en effet que CJNG recrute davantage encore que le cartel de Sinaloa, chez les militaires colombiens. Ce dernier reste cependant le numéro un du marché, inondant de drogue les États-Unis et l’Europe.

Cette présence de combattants étrangers au sein des cartels pourrait être très risquée pour le Mexique. En effet, celle-ci pourrait faire office de justification lors d’attaques de l’armée américaine. Un argument d’ailleurs confirmé par l’ancien chef de la DEA.

Les militaires colombiens, experts de la lutte contre la drogue

En Colombie comme au Mexique, l’armée combat le narcotrafic lors d’affrontements violents. Les militaires du pays de la cocaïne sont donc très au fait des techniques de guerre de l’état et des cartels. Une expérience clé pour lutter contre ces derniers, ou quand il est question de fournir de l’aide à l’Ukraine.

Les cartels, quant à eux, sont très friands des informations d’anciens militaires. Ces renseignements sont très utiles pour connaître le fonctionnement interne de l’armée colombienne.

Si bien que, selon plusieurs rapports, les cartels créent leur propre stratégie militaire. En outre, leurs groupes armés disposent de matériel dernier cri : blindés, drones et sous-marins. Autant de moyens de transport difficiles à intercepter, pouvant transporter de la drogue.

Une nouvelle ère de violence et de sophistication

Pour les cartels mexicains, cette expertise militaire supplémentaire est donc une aubaine. Un atout d’un certain niveau, qui peut être pris au sérieux par les États-Unis et enclencher de nouvelles attaques de leur part.

Il semble toutefois impossible de porter aujourd’hui un coup d’arrêt définitif au narcotrafic, dans la région. En effet, sans le cartel de Sinaloa, une bonne partie de l’Amérique du Nord et de l’Europe serait en manque de cocaïne.

Cette drogue est ainsi la deuxième la plus consommée, dans le monde. Il est même légal d’en posséder, dans certains pays comme le Pérou et la Colombie. Certains l’apprécient pour sa capacité à améliorer les performances, d’autres pour mieux supporter les effets de l’alcool. Mais la cocaïne est dangereuse pour la santé : en faire usage expose à de sérieux risques cardiovasculaires, voire à la mort.

Éditeur de Kanard. Journaliste tech durant 10 ans. Hôte d'événements centrés autour de la musique électronique depuis 2015.

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