Les narcos sud-américains utilisent des sous-marins artisanaux pour distribuer leur marchandise, jusqu’en Europe. C’est justement un engin de cette sorte que viennent d’intercepter les forces navales colombiennes. Dans le pays est produite une quantité massive de cocaïne, à destination du monde entier.
Filmé en vidéo, l’abordage de ce qui s’apparente davantage à un semi-submersible est impressionnant. Ce n’est cependant pas le premier du genre, car on sait que plusieurs dizaines de ces véhicules nautiques sont déjà entre les mains des autorités. Leur nombre est en augmentation depuis 2022, avec un pic de 38 saisies 4 ans plus tôt.
Avantages des sous-marins pour les trafiquants de drogue
Les atouts des sous-marins sont nombreux pour les narcotrafiquants. Ces vaisseaux sont ainsi très utiles pour passer sous les radars des unités de lutte contre la drogue. Une stratégie d’ailleurs aussi employée par les constructeurs de narcotunnels, en Amérique ou au Maghreb.
Pour y parvenir, il est cependant nécessaire d’immerger le sous-marin le plus possible – totalement, dans l’idéal. La conception demande donc de disposer de sérieuses compétences techniques.
Parmi les équipements des narcosumersibles, on retrouve des couchettes pour les marins et des crochets d’attelage. Ces derniers permettent de guider les capsules jusqu’à leur lieu de démarrage. Là encore, il s’agit d’une stratégie privilégiée pour éviter d’attirer les soupçons.
6 tonnes de cocaïne en Colombie
Avec les narcosubmersibles, les narcos colombiens disposent de nombreuses autres solutions pour ne pas se faire repérer. L’armée vient ainsi de détecter 6 tonnes de cocaïne enfouies sous la terre. Là aussi, les militaires ont filmé l’exploit, de la saisie jusqu’au test chimique confirmant la teneur des paquets.
En Amérique du Sud comme dans le Triangle d’or, le trafic de stupéfiants ne subit pas la crise. Les politiques locales tentent tant bien que mal d’y remédier, mais souvent au prix de nombreuses vies humaines.
Des voix s’élèvent souvent contre cette répression, mais se heurtent à de sérieux arguments en matière de santé publique. Si bien qu’encore aujourd’hui, bon nombre de législations continuent de bannir la consommation de drogues. En Iran, celle-ci est même passible de la peine de mort.
