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Drogue

Drogué et filmé, un conducteur tente de tuer près de 60 personnes

Circonstance aggravante ou atténuante ? C’est un débat qui ne fait pas consensus, pour le moment.

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skyline de Liverpool avec ciel gris
Liverpool © Unsplash / Neil Martin

La victoire d’un club de football tourne au drame, sous l’objectif des caméras. À Liverpool, un homme sous l’emprise de « drogues » vient de foncer dans la foule avec sa voiture. Bilan : près de 45 à 65 blessés, selon différentes estimations. La bonne nouvelle, c’est qu’aucun décès n’est à déclarer.

Selon les autorités locales, le conducteur et présumé coupable est un homme « blanc » de nationalité britannique. De quoi faire taire d’éventuelles « fake news » liées au « terrorisme », précise la cheffe de la police régionale.

Le suspect aurait agi suite à des altercations avec certains supporters du Liverpool Football Club (LFC). Alors qu’il suivait une ambulance se frayant un passage dans la foule, des passants auraient ouvert la portière côté conducteur.

Des analyses qui restent à détailler

Pour l’instant, les forces de l’ordre ne semblent pas avoir révélé la nature des drogues consommées par le suspect. On sait cependant que bon nombre de substances psychoactives comptent l’agressivité parmi leurs potentiels effets secondaires. C’est notamment le cas de la cocaïne, même si de tels incidents restent très rares chez les consommateurs.

Afin d’en savoir plus sur les motivations du contrevenant présumé, la police continue son interrogatoire. La ville a quant à elle nettoyé l’artère où s’est déroulé le drame. Water Street est ainsi de nouveau accessible aux passants.

Que risque le chauffard ?

Au Royaume-Uni comme en France, la possession de cocaïne reste illégale. Celle-ci fait risquer une amende ou une peine de prison de plusieurs années. Et dans le cas présent, le conducteur est aussi poursuivi pour « tentative de meurtre », ce qui ne devrait pas arranger sa défense.

En outre, au Royaume-Uni, la consommation de stupéfiants est souvent considérée par la justice comme une circonstance aggravante. On sait pourtant que la législation en la matière varie selon les pays.

À la justice de trancher

Au Japon, des criminels sous l’emprise de l’alcool ont déjà pu profiter d’une certaine clémence de la justice à leur égard. L’altération grave des facultés mentales résultant de l’alcoolisation (ou de toute autre cause) peut ainsi entraîner une diminution de la responsabilité pénale. C’est en tout cas ce que suggère l’article 39 du Code pénal, au pays du soleil levant.

De nombreux textes de loi précisent d’ailleurs que la notion de discernement doit être prise en compte lors du jugement. En outre, un psychiatre peut aussi trancher en faveur d’un patient dont la dépendance est reconnue. Le potentiel addictif dépend de nombreux facteurs, comme la sensibilité de chacun, les traumatismes de l’enfance ou la génétique.

Le pronostic vital des blessés n’est plus engagé, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Éditeur de Kanard. Journaliste tech durant 10 ans. Hôte d'événements centrés autour de la musique électronique depuis 2015.

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