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Drogue

Vous aimez la drogue et la musique ? C’est normal, selon une étude

De nombreux consommateurs de drogue en boîte de nuit ? Ce parallèle est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Une étude nous l’explique.

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platine Technics
une platine professionnelle pour lire des vinyles © Kanard.fr

Des chercheurs ont démontré que les amateurs de drogues sont plus enclins à apprécier les musiques complexes. Plus précisément, leur étude s’attarde sur des patients toxicomanes et usagers à long terme de cocaïne ou d’héroïne.

Les drogues modifient la façon dont fonctionne notre cerveau, surtout quand il est question de ressentir du plaisir. C’est le système dopaminergique de notre organe frontal qui s’en charge. Or, cette composante joue également un rôle crucial dans l’appréciation de la musique.

On sait, par ailleurs, que les drogues amènent le cerveau à avoir besoin de plus de stimulation pour ressentir du plaisir. Par conséquent, les scientifiques pensent désormais que les personnes qui prennent de la drogue préfèrent les musiques plus intenses et complexes.

Un lien de causalité qui fait sens

Cette découverte apporte de nouveaux éléments sérieux pour la recherche sur les liens entre musique et consommation de stupéfiants. Un parallèle trop souvent raccourci au simple cliché des substances effectivement très présentes lors des événements techno.

La microhouse (ou « minimal » dans le milieu de la nuit) est notamment très appréciée par certains usagers d’ecstasy, de kétamine ou de cocaïne. Ses sonorités, très simples au premier abord, sont en réalité basées sur une composition complexe assistée par ordinateur.

On sait, par ailleurs, que bon nombre d’artistes reconnus mondialement sont ou ont été des consommateurs. C’est par exemple le cas de Jimi Hendrix, de James Brown, de Janis Joplin ou de Jim Morrison.

Musique et drogue : un avenir incertain

Les conclusions de cette étude ne sont pas sans rappeler les efforts faits par les promoteurs en matière de prévention. De plus en plus présents sur le devant de la scène, ceux-ci visent à réduire les risques (RDR) lors de la consommation de drogue. Parmi les exemples du genre, on peut citer les stands de RDR lors des teknivals ou bien l’organisation de fêtes sans drogue.

Malgré tout, les pouvoirs publics ne sont pas toujours les mieux intentionnés. En effet, alors que le gouvernement berlinois débloque 10 milliards de dollars pour soutenir ses clubs, la répression fait sa loi chez ses voisins. En France ou en Roumanie, les législateurs continuent ainsi de criminaliser durement la consommation de stupéfiants. Au détriment, donc, d’une prise en charge sérieuse par les organismes de santé publique.

Éditeur de Kanard. Journaliste tech durant 10 ans. Hôte d'événements centrés autour de la musique électronique depuis 2015.

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