Une nouvelle étude nous apprend que le cannabis peut améliorer la vie quotidienne des patients souffrant de TOC (troubles obsessionnels compulsifs). Il faut toutefois que la plante verte soit consommée dans un cadre thérapeutique, pour ce faire.
Cette annonce survient tout juste après la révélation de nouveaux risques néfastes pour la santé des consommateurs. Comme de nombreuses drogues, la marijuana présente ainsi des dangers mais aussi des avantages.
Parmi les atouts du cannabis pour les victimes de TOC, dont certains déjà relevés par le passé, on retrouve :
- amélioration de l’humeur (notamment dans le cadre d’une dépression),
- un sommeil de meilleure qualité,
- réduction de l’anxiété.
Une découverte qui compte
Les troubles obsessionnels compulsifs peuvent rendre la vie très compliquée aux patients qui doivent vivre avec. Par exemple, une patiente souffrant de TOC de contamination peut passer des heures chaque nuit à ruminer ses craintes d’avoir été contaminée. Tout en imaginant les pires scénarios et en planifiant mentalement ses rituels de lavage du lendemain.
Elle aura du mal à s’endormir, se réveillant fréquemment en pleine angoisse, avec un sommeil très fragmenté et non réparateur. La fatigue accumulée rendra finalement ses obsessions et compulsions plus intenses et difficiles à contrôler pendant la journée.
Mais avec un traitement au cannabis améliorant la qualité du sommeil, notre patiente pourrait se réveiller plus reposée et alerte. Cet avantage lui donnerait alors l’énergie cognitive et émotionnelle nécessaire pour combattre ses obsessions la journée. Une bonne solution pour résister à ses compulsions et s’engager activement dans ses séances de thérapie.
Cet exemple illustre donc comment la découverte pourrait être bénéfique pour les patients, à l’avenir.
Des risques à ne pas négliger
Malgré tout, rappelons que la consommation de cannabis est aujourd’hui très règlementée. Le produit est illégal dans de nombreux pays, si bien que sa prescription n’est pas des plus évidentes. La nouvelle étude, en revanche, pourrait convaincre certains médecins.
En outre, le cannabis présente aussi des effets néfastes sur la santé. L’inhalation de la fumée sacrifie les poumons, et des risques pour la santé mentale existent chez les plus jeunes. Quand ce n’est pas l’addiction qui peut survenir.
