Après la vapoteuse au cannabis, une nouvelle alternative au joint débarque en Europe. L’inhalateur de Blackpoint, conçu en partenariat avec MediPharm, vient d’entrer en production. On ne connaît cependant pas encore son prix pour le Vieux Continent, mais le fabricant cible aussi le Royaume-Uni.
Le nouveau produit propose une centaine de doses de THC, avec une capacité totale de 500 mg. Les utilisateurs profitent aussi d’un parfum citronné, ce qui pourrait permet d’atténuer le goût. En outre, les effets de l’inhalateur de Blackpoint se font ressentir assez rapidement.
Quels sont les avantages de l’inhalation pour les fumeurs ?
À l’inverse de la combustion des fleurs de cannabis, l’inhalateur de Blackpoint serait exempt de molécules carcinogènes. En outre, l’appareil offre une meilleure biodisponibilité que les vaporisateurs (on pense notamment à la marque Volcano).
Le prix risque cependant de rebuter plus d’un consommateur. D’autant plus quand on sait qu’il faudra certainement disposer d’une ordonnance, pour se procurer le dispositif. En effet, l’usage récréatif du cannabis est encore proscrit dans bon nombre de pays.
Malgré tout, l’équipe derrière Blackpoint est dotée d’une expérience non négligeable en matière de cannabinoïdes. Ainsi, son CEO, David Martinez, était avant à la tête d’une société commercialisant du CBD.
Gare à la planète
Sur son site, Blackpoint n’affiche pas d’engagement marquant pour la préservation de l’environnement. La marque précise pourtant que la durée de vie de son inhalateur est d’environ 15 à 30 jours. Selon les besoins de l’utilisateur. Or, tout porte à croire que l’on retrouve du plastique dans la composition.
À terme, les articles de Blackpoint et MediPharm pourraient donc être à l’origine d’un important volume de déchets supplémentaires dans la nature. Mais ce ne serait pas un cas isolé. En effet, les dispositifs médicaux jetables sont aussi régulièrement pointés du doigt : sondes, seringues, gants…
En France, la consommation et la vente de produits au cannabis sont encore prohibées par la loi. Il s’agit cependant de la drogue la plus consommée dans l’Hexagone. Les usagers l’apprécient, entre autres, pour ses propriétés relaxantes. Mais le THC peut être synonyme de dépendance. Pour en savoir davantage, le mieux reste de se renseigner auprès d’un professionnel de santé.
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