Un laboratoire d’amphétamine ukrainien illégal a été découvert. Celui-ci aurait permis de générer près d’un demi-million de dollars de revenus, chaque mois.
Un laboratoire dédié à la fabrication illégale d’amphétamine a été découvert à Kiev. C’est ce que rapporte l’agence de presse UNN, par le biais d’un communiqué des autorités. On y apprend que l’adresse était capable de produire près de 40 kg de drogue, chaque mois.
Au total, l’enquête a d’ailleurs permis de saisir 1,4 kg d’amphétamine et d’importantes quantités de précurseurs. Il s’agit d’« ingrédients » dédiés à la fabrication du produit fini.
Le circuit de distribution lié à cette affaire reste flou, pour l’instant. On sait toutefois que les soldats envoyés sur le front de la guerre en Ukraine consomment parfois des stupéfiants.
Le speed, très prisé en Europe de l’Est
Les amphétamines sont une « famille » de drogues. Au sein de celle-ci, on retrouve la métamphétamine, la MDMA ou encore l’« amphétamine » simple. Aussi appelée « speed », c’est cette substance qui fait la une aujourd’hui.
Très populaire en Europe mais plutôt rare outre-Atlantique, le speed est classé parmi les « stimulants ». Cette drogue offre ainsi certains avantages similaires à ceux de la cocaïne. Par exemple, l’amphétamine coupe la faim et limite la sensation de fatigue.
Mais à l’inverse de la célèbre poudre blanche, le speed est bien plus abordable. À Kiev, les trafiquants incriminés le vendaient ici près de 12 $ le gramme (après conversion). Un tarif qui change bien sûr selon les pays : comptez environ 20 $ à Bucarest, 5 $ à Berlin ou bien 50 $ au Cambodge.
Quels sont les risques de l’amphétamine ?
L’usage récréatif du speed entraîne des risques certains pour la santé. Les consommateurs s’exposent notamment à des troubles cardio-vasculaires ou à des problèmes érectiles. En cas de surdose, la mort peut aussi survenir.
Par ailleurs, le risque de développer une accoutumance est considérable. Si vous êtes dans cette situation et que vous souhaitez obtenir de l’aide, sachez que c’est possible.
Détenir des amphétamines sans autorisation médicale est illégal dans de nombreux pays, dont la France. Sous forme de médicament, ces produits peuvent cependant être prescrits. On les retrouve notamment sur ordonnance chez les personnes manifestant un TDAH*.
*trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
crédit de l’image à la une de cet article : © Billibilbi