La police de Nice n’aura pas eu le temps d’intervenir. L’histoire est à découvrir dans une vidéo tout juste publiée sur YouTube.
« Ce sont des choses qui arrivent ». Voici comment résumer la surprise à laquelle le producteur Eric Hinwood a fait face récemment. Celui-ci explique qu’un membre de son équipe, venu d’Espagne, a traversé la frontière avec du cannabis dans ses affaires. Une manoeuvre réalisée à l’insu de ses collaborateurs. Sur la péninsule, c’est légal, mais la possession est encore criminalisée dans l’Hexagone.
Sur le papier, le contrevenant aurait pu être poursuivi pour trafic de drogue international. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agissait en réalité que d’un simple oubli. Ni une ni deux, après avoir réalisé l’erreur, le produit a finalement été « jeté par la fenêtre » sur décision commune de l’équipe.
À Nice, la police ne chôme pas
Le moins que l’on puisse dire, c’est que nos protagonistes ont eu de la chance. Et pour cause : Nice est une ville truffée de caméras de vidéosurveillance. Des dispositifs scrutés de près par les forces de l’ordre, que chapeaute le maire Christian Estrosi. Un élu particulièrement zélé : il n’hésite pas à menacer les dealers de suspendre leurs allocations familiales en cas de condamnation.
Nice, avec ses plus de 350 000 habitants, figure parmi les plus grandes villes de France. Plus de cinq millions de touristes visitent la cité chaque année. En bord de mer, celle-ci est terre d’accueil de très nombreux hôtels.
La possession de cannabis bientôt légalisée ?
Pour le moment, aucune discussion parlementaire ni mouvement populaire n’a débouché sur la dépénalisation du cannabis. Néanmoins, depuis peu, la possession d’une petite quantité est généralement synonyme d’une simple amende dans l’Hexagone.
Le cannabis est légal à des fins récréatives dans plusieurs pays, comme la Jamaïque, la Thaïlande, l’Espagne ou les Pays-Bas. Il s’agit de la drogue la plus populaire dans le monde, devant la cocaïne.
Cette plante procure des sensations euphorisantes et apaisantes. Plusieurs formes sont consommées, la plus populaire étant l’herbe fumée dans du papier à cigarettes. Mais on peut aussi la manger, et certains laboratoires en font un ingrédient de base pour leurs produits. C’est notamment le cas de certains baumes à lèvres, forcément plus respectueux des poumons.