En collaboration avec l’agence américaine du médicament, OpenAI pourrait aider les laboratoires. Ceux-ci attendent parfois 10 ans pour commercialiser leurs découvertes.
OpenAI et la FDA (Food and Drug Administration) sont en discussion. Le duo, basé aux États-Unis, veut utiliser l’intelligence artificielle pour accélérer la sortie de nouveaux médicaments. Avec un budget de plusieurs milliards de dollars, ceci ne devrait pas être un problème pour la firme de Sam Altman. Il faut dire que l’entreprise est soutenue par Microsoft, à hauteur d’un montant identique.
Pour justifier cette nouvelle collaboration, les deux organismes évoquent un problème de taille. Il s’agit de la lenteur avec laquelle les nouveaux médicaments arrivent sur le marché. Nous en parlions d’ailleurs avec le Valtoco, un spray nasal au diazépam. Ses créateurs ont commencé à travailler sur le dispositif près de dix ans avant sa commercialisation !
La FDA offre un interlocuteur de choix aux cadres d’OpenAI
Pour mener à bien ce projet, OpenAI fait affaire avec le chef de l’intelligence artificielle chez la FDA. Il s’agit de Jeremy Walsh, spécialisé en machine learning. Passé par l’Université du Maryland, l’expert a aussi consacré près de 14 ans de sa carrière au cabinet Booz Allen Hamilton.
La coopération entre OpenAI et ChatGPT aurait déjà un nom : cdrGPT. Cependant, difficile d’en savoir plus, pour le moment. Gageons que les prochaines semaines ne seront pas avares en informations à ce sujet.
Une aubaine pour le marché parallèle ?
Pour le moment, on l’aura compris, ces négociations n’en sont qu’à leurs balbutiements. En effet, aucun résultat n’a encore été présenté. De plus, il semble que les équipes subordonnées d’OpenAI et de la FDA ne se sont pas encore penchées sur la question en profondeur.
À l’avenir, en revanche, une telle association pourrait faire des émules. Notamment du côté des créateurs de RC (research chemicals). Ces derniers peinent durablement à faire reconnaître leurs découvertes. Et encore ; quand celles-ci ne sont pas tout bonnement interdites à la vente. Parmi les victimes de cette politique répressive, freinant la progression de la prévention, on retrouve le 3-MMC.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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