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Prévention

Certaines e-cigarettes contiennent métamphétamine ou kétamine !

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plusieurs e-cigarettes sur un support dédié

L’alerte est donnée. Mais il est encore compliqué de mesurer l’ampleur du phénomène en Europe.

L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) est en état d’alerte. Plusieurs pays ont été prévenus que des vapoteuses dangereuses sont en circulation. Certaines contiendraient de « nouvelles substances psychoactives » (NPS) inquiétantes.

Dans les produits pointés du doigt, on retrouverait notamment de la kétamine ou de la méthamphétamine. En outre, l’OICS alerte sur la présence d’opioïdes de synthèse et de nicotine. Rappelons que cette dernière est cependant légale dans certains modèles d’e-cigarettes.

Une stratégie secrète des fabricants ?

Selon le journal New Indian Express, les vapoteuses en question ne font pas toujours mention de ces substances. Il pourrait donc s’agir d’une stratégie « délibérée » pour rendre des usagers dépendants. Un risque majeur, quand on sait que certaines e-cigarettes contiennent aussi des opioïdes de synthèse.

Cette famille de produits est à l’origine d’une crise sans précédent aux États-Unis, qualifiée de véritable « épidémie« . L’alerte de OICS pourrait donc bien intensifier la lutte du pays contre le narcotrafic. Malgré tout, sur place, la principale menace semble rester le fentanyl.

Les vapoteuses contiennent d’autres produits dangereux

Toujours selon l’OICS, des e-cigarettes ont aussi été repérées avec de l’étomidate sous le capot. Il s’agit d’un anesthésiant, que l’on classe parmi les hypnotiques. Les articles contenant des nitazènes sont également scrutés de près.

Avec ceci, certaines vapoteuses seraient livrées avec des cannabinoïdes de synthèse. Précisons cependant que des appareils similaires sont déjà à la vente légalement. C’est par exemple le cas aux États-Unis avec les gammes de la société Canaleaf.

Quelles solutions ?

Pour lutter contre la prolifération de ces dispositifs trompeurs, l’OICS émet des recommandations. Les états sont ainsi invités à suivre de près ce nouveau trafic de stupéfiants. Tout en réalisant des saisies et des analyses détaillées, conseille l’organisme.

Parmi les pays touchés par ce nouveau circuit de distribution, on retrouve la Thaïlande et la Malaisie. Les vapoteuses pirates y seraient notamment envoyées depuis Chennai, en Inde. Cette ville est connue pour héberger des trafiquants de métamphétamine, comme les États-Unis, d’ailleurs. Une drogue au fort potentiel addictif, qui fait des ravages en Asie du sud-est.

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