Saisies récentes
Plusieurs saisies de drogue importantes ont eu lieu tout récemment. Parmi celles-ci, l’Australie a mis la main sur plus d’une tonne de cocaïne. Un circuit plus sérieux semble aussi se dessiner du Canada vers l’Europe, avec 4,8 millions de dollars de cannabis repérés. Précédemment, de la marchandise issue du même pays était déjà arrivée jusqu’en France.
Les États-Unis viennent aussi de révéler les images d’un jaguar saisi à des narcotrafiquants, juste après que de nombreux animaux sauvages aient dû fuir au Mexique à cause des rivalités entre cartels. Dans le même temps, c’est l’Arabie saoudite qui a encore mis la main sur du Captagon. 1,5 million de pilules, cette fois-ci. Pour rappel, il s’agit d’une drogue stimulante particulièrement produite en Syrie.
Dans les autres saisies majeures, on retrouve aussi celle de 18 bateaux en Espagne, où la cocaïne est désormais transportée sous la coque. Contre près d’une tonne de poudre blanche au port d’Anvers et une seconde au Costa Rica. À Anvers, le trafic a récemment atteint un nouveau record.
Arrestations
16 personnes ont été arrêtées lors du démantèlement d’un réseau piloté par le cartel de Sinaloa, non loin de Toulon. Ils fabriquaient de la métamphétamine. Les chimistes, eux, auraient eu le temps de rentrer au Mexique.
D’autres narcos ont dû faire face à quelques soucis ces derniers jours. Deux se sont ainsi fait capturer en Colombie. Un homme russe et l’un des principaux narcotrafiquants du Panama sont également mis en cause. Enfin, en France, un homme s’est fait pincer en tentant de livrer de la drogue par drone dans une prison.
Deux extraditions sont aussi signalées. D’une part, celle d’un leader du cartel Kinahan, rapatrié en Irlande depuis les Émirats arabes unis. Et d’autre part, un spécialiste de la psychologie criminologique à la tête d’un autre cartel mondial a quitté la Malaisie pour l’Inde. Tant mieux pour lui : il pourrait ainsi éviter la peine de mort.
Analyses du narcotrafic
Pour finir, revenons sur les dernières nouvelles des stratégies employées par les narcotrafiquants. Ils recrutent notamment de plus en plus chez les jeunes, jusqu’à des enfants de 6 ans. Le rôle des réseaux sociaux est alors primordial pour identifier de nouveaux talents.
Malheureusement, les criminels de la drogue sont aussi à l’origine de tragédies. On sait notamment que ceux-ci détruisent l’écosystème de la jungle en y déversant des produits chimiques. C’est le cas dans l’Amazonie au Pérou, un important producteur de cocaïne.
Enfin, sachez que les narcos sud-américains auraient aussi voulu échanger de la cocaïne pour des armes, en, Syrie. L’un des accusés est à la barre, en ce moment.