Deux fois plus d’arrestations que l’an dernier pourraient avoir lieu en 2025. Le port d’Anvers est souvent cité comme la principale plaque tournante du trafic de cocaïne en Europe.
La police de la navigation du port d’Anvers a déjà effectué pas moins de 131 arrestations liées au trafic de drogue, depuis le 1er janvier. C’est déjà davantage que le nombre total d’interpellations réalisées en 2024. Une augmentation qui s’explique sûrement par une consommation de cocaïne en hausse en Europe.
Si les usagers sont conquis par la fameuse poudre blanche, c’est aussi car son prix a drastiquement baissé. On peut ainsi obtenir un gramme pour 60 euros seulement, dans certaines villes du sud de l’Europe. Le tarif peut grimper à 90 euros pour d’autres métropoles, comme Londres.
Comment se déroule le trafic au port d’Anvers ?
La méthode utilisée par les trafiquants pour faire passer de la drogue à Anvers est bien rodée. Celle-ci consiste, tout d’abord, à envoyer la marchandise par bateau. Le plus souvent, via des porte-containers complices des cartels sud-américains. La cargaison est ensuite déchargée en Belgique.
C’est là que tout se joue. Des « extracteurs« , souvent néerlandais, sont contactés par le biais de messageries cryptées. Leur rôle consiste à s’infiltrer dans le port d’Anvers, puis à ouvrir certains containers pour en récupérer le contenu. Entre-temps, il s’agit bien sûr de ne pas se faire surprendre par la police de la navigation.
Cocaïne : les chiffres
La cocaïne est la deuxième drogue la plus consommée dans le monde. En Europe, on estime que plus de 84 000 saisies ont été réalisées par les forces de l’ordre rien qu’en 2022. Au total, ce volume représente pas moins de 322,5 tonnes de poudre blanche (chiffres Statista).
Avec la cocaïne, les consommateurs sont en général désinhibés. Le produit aide aussi à moins ressentir la fatigue. On le retrouve désormais aussi bien dans les milieux festifs, comme à Nice, qu’au travail. Au bureau, certains choisissent ainsi la cocaïne pour améliorer leurs performances. Prudence, cependant, car le risque de surdose mortelle n’est pas négligeable.
Si vous êtes usager mais que votre consommation devient problématique, vous pouvez obtenir de l’aide gratuitement.
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