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Répression

Répression à Nice : le club fermé, les usagers de drogue arrêtés

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vue aérienne de la plage centrale de Nice

La police a organisé un vaste coup de filet au détriment du monde de la nuit niçois. Des fêtards et des travailleurs en ont fait les frais.

Coup dur pour les établissements de nuit à Nice. Ce week-end, plusieurs adresses ont été investies par la police municipale. Celle-ci en a profité pour décider la fermeture administrative d’un club où plusieurs fraudes ont été détectées. Mais ce n’est pas tout, puisque les forces de l’ordre ont également interpellé plusieurs clients.

Un contrôle a en effet permis d’incriminer quatre danseurs malchanceux. Simplement parce qu’ils avaient consommé de la cocaïne et du cannabis. Des drogues qui, malgré leurs risques, sont pourtant tolérées dans de nombreux pays. C’est par exemple le cas au Portugal, non loin des frontières de l’Hexagone.

Direction le poste

Le quatuor a terminé sa nuit au commissariat. Dans ce genre de situation, il n’est alors pas rare que les contrevenants se voient obligés de régler une amende conséquente. Et en cas de récidive ou pour des quantités de drogue importantes, en France, « l’usage de stupéfiants est un délit puni d’une peine maximale de 1 an d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende« . Un montant qui se rapproche d’ailleurs de celui dont a dû s’acquitter Stéphane Plaza récemment.

La presse locale ne s’est pas fait écho de potentiels traumatismes subis par les quatre usagers de drogue arrêtés. Il est pourtant important de rappeler qu’un bad trip peut survenir lors d’un brusque changement de contexte. La privation de liberté non consentie peut aussi mener à l’apparition de symptômes dépressifs.

Nice, une ville particulièrement répressive

Comme d’autres comme Toulouse ou Tbilissi, Nice est réputée pour ne pas faire de cadeau aux organisateurs de soirées techno. Sur place, le maire, Christian Estrosi, menace même les dealers de bloquer leurs droits aux allocations familiales.

En outre, de nombreuses rues de la ville côtière sont épiées par des caméras de vidéosurveillance. Ceci, sous couvert d’une promesse de sécurité à destination des millions de touristes qui la visitent chaque année. À l’inverse, Berlin, capitale mondiale de la techno, adopte une politique bien plus ouverte. La capitale a par exemple déboursé pas moins de 10 milliards d’euros pour financer sa vie nocturne. Des fonds notamment utilisés pour convaincre davantage de voyageurs.

(source)

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