Le flyer d’un dealer a été mis en avant à la télé et aura bien fait rire notre rédaction.
Sur TF1 ce matin, le journaliste Adrien Portron présente les images d’un flyer déposé dans les boîtes de la lettre de la ville de Four (Isère). On y découvre le menu complet d’un dealer local, avec une adresse située dans une ville proche. Un individu à capuche aurait été aperçu par un conseiller municipal, déposant le document chez plusieurs riverains.
La chaîne française précise que plusieurs personnes ont été interpellées suite à la découverte du flyer. Ce n’est pas la première fois que de telles pratiques marketing sont aperçues sur le territoire hexagonal.
Plusieurs produits au menu du flyer
Parmi les différentes drogues que promeut ce flyer, on retrouve divers produits au cannabis. Notamment de l’herbe, mais aussi de la résine. Un article estampillé « dry » est également présenté, et laisse penser que des amphétamines sont aussi à la vente. Le speed est qualifié de la sorte lorsqu’il est sec, car on le retrouve aussi sous sa forme humide et pâteuse.
Les prix des deux types sont relativement similaires, en Europe. En revanche, le grammage change lorsque le speed humide est séché avant d’être consommé en poudre. Pour ce faire, certains le font chauffer. D’autres, plutôt, frottent le produit en l’enfermant entre les deux côtés d’une feuille de papier. Dans tous les cas, ce stupéfiant s’avère particulièrement dangereux pour la santé.
Les dealers sont à la page
Parmi les autres stratégies des revendeurs pour toucher de nouveaux prospects, les réseaux sociaux ne chôment pas. La drogue est ainsi vendue tantôt sur Snapchat (France), tantôt sur WhatsApp (Royaume-Uni) ou encore via Telegram (Berlin). Certains dealers y préfèrent cependant l’app de messagerie chiffrée Signal, ou xPal (Roumanie).
Pourtant, la loi française précise que promouvoir de la drogue est interdit. Qu’il s’agisse de la mise en avant du trafic ou de l’usage, les contrevenants risquent 75 000 € d’amende. Une peine de prison peut aussi être prononcée face à ces faits ; jusqu’à 5 ans.
Dans les faits, c’est souvent le juge qui considère si les contenus sont considérés comme de la publicité ou non. Certaines décisions spécifiques sont alors parfois rendues au profit de la création artistique.
Le cannabis est aujourd’hui toujours illégal en France, ce que dénonce une bonne partie de la population. Qui plus est, l’Union européenne a pour sa part déjà tranché en faveur de la plante verte.