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Une nouvelle arme terrible repère les cargaisons de drogue en mer

vraquier

La police maritime a plus d’un tour dans son sac quand il s’agit de traquer les trafiquants de drogue. Désormais, ce sont aussi des drones aquatiques qui s’y attellent !

Les gardes-frontières de Gibraltar ont repéré une cargaison de drogue cachée sous un navire, grâce à un drone sous-marin. C’est lors d’un simple contrôle de routine que des paquets ont ainsi été aperçus sous la coque du vraquier Great Zhou, immatriculé en Chine.

Des plongeurs ont rapidement été dépêchés sur place, suite à cette découverte intriguante. Il n’en fallait pas plus pour découvrir pas moins de 120 kg de cocaïne soigneusement emballés et prêts à inonder le marché. La provenance exacte de la marchandise illégale reste à confirmer, mais le Great Zhou était en provenance du Brésil.

Gibraltar assure que l’équipage ne savait pas

Selon les informations partagées par The Marine Executive, l’équipage n’est pas suspecté d’avoir participé au trafic. Après la découverte de la drogue, le bateau a par ailleurs pu s’amarrer dans un port italien, sans encombres.

L’identité des commanditaires, quant à elle, reste inconnue. Mais on sait que la route transatlantique est un trajet de choix pour les cartels sud-américains. Ceux-ci souhaitent en effet écouler leur production en Europe, où la consommation ne cesse de croître. Y compris en France, où l’animateur de télévision Stéphane Plaza a d’ailleurs récemment été épinglé en tant que consommateur régulier.

Les trafiquants de drogue misent aussi sur les sous-marins

Face aux douanes européennes, les trafiquants font aussi naviguer leurs propres sous-marins. Mais avec un pilote, et donc sans conduite autonome – en tout cas, pour le moment. De tels engins ont ainsi déjà pu être aperçus traversant l’océan Atlantique, ou bien dissimulés sous des branchages. Cette stratégie pour distribuer le produit sur d’autres continents serait née il y a près de vingt ans.

Avec un sous-marin, les trafiquants sont capables de passer outre bon nombre de radars. D’ordinaire, il faut aussi savoir que les mouvements des bateaux peuvent être suivis en direct grace à un réseau public. Le site MarineTraffic permet de le visiter, par le biais d’une carte qui n’est pas sans rappeler celle de FlightRadar24 pour les avions.

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