Une rumeur suggère qu’Emmanuel Macron aurait consommé de la cocaïne en compagnie de Keir Starmer et Friedrich Merz. Une analyse montre que c’est une intox.
Le 9 mai dernier, trois dirigeants européens se sont rencontrés dans un train pour Kiev en provenance de Pologne. Il s’agit d’Emmanuel Macron, de Keir Starmer et de Friedrich Merz. L’occasion, pour les médias, de réaliser une photo de famille. Jusqu’ici, tout va bien.
Mais quand internet s’en mêle… Voilà qu’un utilisateur du réseau social X (anciennement Twitter) assure avoir aperçu un sachet de cocaïne dans le wagon. Plus précisément, sur la table à laquelle est accoudé le trio. Il n’en fallait pas plus pour que l’équipe de CheckNews s’attelle à démonter cette rumeur, dans les colonnes de Libération.
Une soirée cocaïne entre copains ?
Sachet blanc placé à côté du verre de Macron, que ce dernier semble discrètement retirer ? Et une drog spoon* ( cuillère à cocaïne ), à côté du verre de son complice à droite de la vidéo, également enlevée discrètement ? pic.twitter.com/cXbQnzShE4
Selon CheckNews, les images en haute définition de la rencontre laissent plutôt penser que l’intrus n’est qu’un mouchoir en papier. Emmanuel Macron le cache alors sous son bras, probablement pour ne pas gâcher la scène que sont en train d’immortaliser des journalistes.
Certes, laisser traîner un tel déchet de cette manière est plutôt cocasse. On sait ainsi que c’est ce même président qui a confiné plus de 60 millions de Français pour des raisons sanitaires. Mais de là à transformer le mouchoir en pochon, il fallait oser.
La cocaïne en politique, enfin démystifiée
Cette affaire n’est pas sans rappeler les révélations de France Info sur la consommation de drogues de la classe politique. Récemment, le média rapportait ainsi que l’on retrouve des usagers de cocaïne sur les bancs de l’Assemblée nationale. Et pour cause ; il s’agit d’un stimulant qui fait baisser le niveau de fatigue ressenti. Or, au Palais Bourbon, les séances durent parfois jusque tard dans la nuit.
Pour faire face à une telle charge de travail, les députés sont grassement rémunérés. Par conséquent, des dérives peuvent survenir. Andy Kerbrat, élu LFI, en a fait les frais après avoir été interpellé en possession de 3-MMC. Cette drogue, dont la création est relativement récente, est aussi classée parmi les stimulants. Ses effets sont cependant mal connus, particulièrement sur le long terme.
